Le saviez-vous?

Les chutes

Les chutes Niagara sont constituées de trois chutes : les chutes en fer à cheval, les chutes du voile de la mariée et les chutes américaines. Elles ont été créées il y a environ 11 000 ans lorsque les glaciers se sont retirés à la fin de la dernière période glaciaire. Il y a environ 10 900 ans, les chutes étaient situées entre les villes actuelles de Queenston, en Ontario, et de Lewiston, dans l’État de New York. Elles ont depuis reculé de 10,9 kilomètres vers le sud à partir de cet endroit.

Le taux d’érosion actuel est d’environ 30 centimètres par an, alors que la moyenne historique est de 91 centimètres par an. Dans environ 50 000 ans, les chutes auront érodé les 32 kilomètres restants jusqu’au lac Érié et cesseront d’exister.

Premières représentations des chutes Niagara

La première représentation des chutes a été saisie par le capitaine Thomas Davies, un officier de l’armée britannique et artiste, qui a étudié la région autour des chutes en 1762. Son aquarelle, An East View of the Great Cataract of Niagara, a été le premier témoignage des chutes à être documenté.

Près de 80 ans plus tard, le chimiste industriel anglais Hugh Lee Pattinson s’est rendu au Canada et s’est arrêté aux chutes Niagara assez longtemps pour réaliser la première photographie connue des chutes, un daguerréotype.

Dessin des chutes Niagara par Louis Hennepin, 1678

La rivière Niagara

La rivière Niagara est techniquement un détroit, et non une rivière. Un détroit est une voie d’eau naturelle qui relie deux grands plans d’eau. Dans le cas de la rivière Niagara, ce détroit relie le lac Érié et le lac Ontario. La couleur turquoise brillante de la rivière provient des sels dissous et des roches finement broyées générés par la force érosive de la rivière Niagara elle-même.

La rivière Niagara fournit de l’eau potable à des millions de citoyens de l’Ontario. Dans la seule région de Niagara, environ 130 000 personnes dépendent de la rivière Niagara et du lac Ontario pour leur eau potable.

L’hydroélectricité dans le Niagara

Le premier effort connu pour exploiter les eaux de la rivière Niagara remonte à 1759, lorsque Daniel Joncaire a construit un petit canal au-dessus des chutes pour alimenter sa scierie. En 1881, la première centrale hydroélectrique de Niagara a été construite sur la rive américaine de la rivière. Elle produisait de l’électricité en courant continu, faisant fonctionner les machines des moulins locaux et éclairant quelques rues.

Avant la construction de cette centrale, le courant de la rivière Niagara s’écoulait à une vitesse de 10 à 12 pieds par seconde. Après l’installation d’un déversoir dans la rivière, le courant rapide a ralenti à une vitesse de six pieds par seconde, l’eau étant aspirée dans le réservoir de la centrale pour la production d’électricité.